Publié le : 16 juillet 20204 mins de lecture

Souscription du contrat

Lors de la souscription du contrat, l’assureur et l’assuré conviennent :

– d’un événement ou d’une liste d’événements, repris dans la police d’assurance , et garantis par l’assureur
– d’une prime payée par l’assuré à l’assureur.

Avant la souscription, le demandeur d’assurance, futur assuré, remplit un questionnaire visant à informer la compagnie d’assurance sur son risque. À partir de ce document, l’assureur peut effectuer le calcul de la prime d’assurance. Ce calcul statistique tient compte essentiellement de la probabilité de réalisation du risque et du coût des sinistres.

En France, le contrat d’assurance est un contrat de bonne foi. L’assuré est supposé informer de façon exacte et complète l’assureur en réponse à ses questions. Les fausses déclarations faites par l’assuré peuvent conduire à la nullité du contrat.

Survenance d’un événement assuré

Lors de la réalisation d’un des événements listés au contrat, l’assureur assiste l’assuré. Cette assistance est le plus souvent financière et prend alors la forme d’une indemnisation. Mais elle peut prendre d’autres formes, par exemple une assistance juridique ou un rapatriement pour une personne malade à l’étranger.

Par exemple, un armateur assure un bateau et reçoit une somme, fonction du montant souscrit et de la vétusté, si le navire est endommagé ou détruit. Une assurance-vie garantira le paiement d’une pension si l’assuré atteint un certain âge alors que l’assurance-décès produira ses effets dans le cas contraire, etc. Un automobiliste impliqué dans un accident pourra bénéficier de l’appui de sa compagnie d’assurance devant les tribunaux et éventuellement d’une somme pour régler les dommages dont il est responsable…

Fin du contrat

Les contrats d’assurance sont en général à tacite reconduction. L’assuré et l’assureur peuvent dénoncer le contrat à chaque échéance. En France, le code des assurances prévoit également une résiliation possible pour l’assureur après chaque sinistre.

En cas de disparition du risque assuré, par exemple en cas de décès pour un contrat d’assurance sur une personne, le contrat prend naturellement fin.

La loi Chatel* du 28 janvier 2005 a modifié les dispositions concernant les contrats d’assurance à tacite reconduction (article 2) :

Depuis l’entrée en vigueur de la loi Chatel, les prestataires de services doivent informer les consommateurs  » au plus tôt trois mois et au plus tard un mois  » avant la date limite de résiliation, de la possibilité de ne pas reconduire le contrat.

Si cette information ne leur est pas communiquée dans ce délai, ils peuvent résilier le contrat , à compter de la date de reconduction.

Si l’ avis d’échéance et l’indication de la possibilité de résiliation est reçu moins de 15 jours avant la fin de la période de résiliation, ou après cette date, l’assureur doit prévenir l’assuré qu’il dispose d’un délai de 20 jours supplémentaires à compter de la date d’envoi de l’avis pour mettre fin à son contrat.

Si cela n’est pas respecté, l’assuré peut résilier le contrat sans pénalités, à tout moment à compter de la date de reconduction, par lettre recommandée à l’assureur.

Les contrats d’assurance vie, les contrats de groupe et les autres opérations collectives sont expressément exclus du dispositif de renouvellement des contrats d’assurance. *

A noter que les contrats à tacite reconduction concernés sont ceux qui couvrent les personnes physiques en dehors de leurs activités professionnelles.