Publié le : 16 juillet 20203 mins de lecture

L’assurance décès verse le capital ou la rente en cas de décès. Dans la dénomination « assurance-vie » il représente 20% des contrats, les autres étant dédiés à l’épargne proprement dite.

Les différentes parties au contrat

Le souscripteur

C’est celui qui s’engage envers l’assureur par le paiement de la prime (unique ou chevauchée) et la signature de la police d´assurance, il a le droit de choisir les bénéficiaires de la rente ou bien du capital en cas de décès de l’assuré;

L’assuré

C’est la personne sur laquelle repose le risque (décès), il doit être consentant pour les assurances en cas de décès, c’est lui qui remplit le questionnaire médical le cas échéant ;

Le bénéficiaire

En cas de décès le bénéficiaire est celui qui a été désigné par le souscripteur. Il peut être désigné directement (nom, prénom), indirectement (le conjoint, les enfants, etc.)ou encore être bénéficiaire acceptant (A noter que dans ce cas le bénéficiaire acceptant signera également le contrat d’assurance-décès. Le souscripteur ne pourra alors effectuer aucun retrait ou modifier la clause bénéficiaire sans son accord). Par ailleurs une clause figurant en dehors du contrat est également valable (sur un testament ou déposée chez le notaire par acte authentique). Le bénéficiaire peut être à la fois l’assuré et même le souscripteur,

L’assureur

Les premiers groupes d’assurance-vie en France sont (par montant de cotisation en 2006 et en % du marché français) :

– CNP (dont Écureuil Vie) : 26 milliards d´euros de cotisations en 2006 (16,8 % du marché français)
– Crédit agricole : 22,3 milliards (14,4 %)
– Axa France : 14,8 milliards (9,5 %)
– BNP Paribas Assurance : 10,9 milliards (7 %)
– Generali France : 10,4 milliards (6,7 %)
– Société générale (Sogecap) : 9,3 milliards (6 %)
– Autres : 39,6 % du marché